Via Aeterna 2024
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Du jeudi 25 septembre au dimanche 5 octobre 2025


Créé à l’initiative du groupe Bayard (La Croix) avec comme partenaires fondateurs le Centre des Monuments Nationaux, Le CREA (la Folle Journée) et le Département de la Manche et l'Etablissement Public du Mont Saint-Michel (EPIC), Via Aeterna rassemble chaque année un public de plus en plus en nombreux pour un festival unique en son genre :

• Parce qu'il est ancré dans son territoire grâce à un partenariat étroit avec plusieurs communes de la Baie du Mont Saint-Michel et avec un point d’orgue final au Mont lui-même.

• Parce qu'il rassemble chaque année, en une programmation originale et inédite, l'excellence de la musique sous la houlette de René Martin (CREA), son directeur artistique internationalement reconnu.

• Parce qu'il fait chanter et vibrer les pierres de notre patrimoine : églises de campagne, abbayes, lieux sacrés, édifices insolites, lieux de partage...

• Parce ce qu'il s’adresse délibérément à un large public grâce à une politique tarifaire accessible et va à la rencontre des publics scolaires.

En 2025…

Du jeudi 25 septembre au dimanche 5 octobre, Via Aeterna vous donne rendez-vous pour des concerts dans dix communes autour du Mont-Saint-Michel : Ardevon, Avranches, Cancale, Carolles, Genêts, Granville, La Lucerne d'Outremer, Pontorson, Saint-Pair-sur-Mer, Val-Couesnon et l'abbaye du Mont Saint-Michel.

Artistes 2024


  • Émilie Rose Bry

    soprano

    Janoska Ensemble

    Baptiste Bailly

    piano jazz et compositions

  • Sirba Octet

    Compagnie Les Chanteurs d’oiseaux

    Ensemble Aedes

  • Canticum Novum

    Céline Scheen

    soprano

    Chœur d’Angers Nantes Opéra

  • Les Musiciens de Saint-Julien

    Salomé Gasselin

    viole de gambe

    Gaëlle Solal

    guitare

  • Deborah Nemtanu

    violon

    La Symphonie de Poche

    Ensemble El Sol

    Chloé Sévère - Clavecin et direction

  • Chœur Philharmonique de Tokyo

    Pierre Hamon

    flûtes du monde

    Hanna Salzenstein

    violoncelle

  • Chœur Label Diva

    La Chimera

    Ensemble Magnétis

  • Les Ombres

    Claire-Marie Le Guay

    piano

Émilie Rose Bry
soprano
Claveciniste et flûtiste de formation, c’est après des études de chant au CRR de Paris et à la Manhattan School of Music à New York que la soprano franco-américaine Émilie Rose Bry intègre en 2013 le CNIPAL à Marseille. Dès 2014, elle se produit en soliste et en 2016, elle est en tournée avec Jean- Christophe Spinosi et son Ensemble Matheus dans le rôle de Poppea (L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi). Effectuant en décembre 2017 ses débuts au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et à l’Opéra Royal de Versailles (L’Incoronazione di Poppea et Carmen de Bizet), elle interprète en 2019 le rôle d’Armida (Rinaldo de Haendel) à l’Opéra Royal de Versailles ainsi qu’au Theater an der Wien à Vienne et à la Philharmonie de Moscou. L’année suivante, elle chante le Stabat Mater de Poulenc avec l’ONPL à Angers et Nantes, puis le Magnificat de Bach au Festival de Rocamadour. Interprétant en 2021 le rôle-titre de La Traviata de Verdi avec la compagnie “Opera a Palazzo” à Paris, elle se produit également dans la Messe en ut mineur de Mozart avec les London Mozart Players et participe à une tournée Purcellienne avec François Lazarevitch et Les Musiciens de Saint-Julien. Lauréate des concours de Bordeaux, Arles et Enesco, elle a interprété lors de la saison 2022/23 sa première Micaëla (Carmen de Bizet), et participé à la master classe de Karine Deshayes au Théâtre des Champs-Élysées.
Janoska Ensemble
Le Janoska Ensemble est composé des trois frères Ondrej, František et Roman Janoska, originaires de Bratislava, et de leur beau-frère Julius Darvas. Chacun d’eux a suivi une formation classique soliste de haut niveau récompensée par de nombreux prix, et la tradition musicale est profondément enracinée dans leur famille depuis plus de six générations. Mais qu’est-ce exactement que le “style Janoska” ? Des oeuvres classiques arrangées différemment, des influences qui se prolongent dans la musique d’aujourd’hui avec un art de l’improvisation, souvent oublié dans la musique classique et un mélange d’éléments classiques, jazz, pop... Ce style qui transcende les genres et bouleverse le monde de la musique classique correspond à une vision musicale inédite créée conjointement par les membres du groupe et qui consiste en une véritable synthèse créative dont la scène révèle les plus beaux atouts. La formation slovaque donne en moyenne plus de 100 concerts par an dans toutes les salles et festivals renommés du monde entier. Enregistrant chez Deutsche Grammophon, il a signé en 2016 son premier album : “Janoska Style”, aussitôt acclamé par la presse et rapidement récompensé (Disque d’or), puis “Revolution”, enregistré dans les légendaires studios Abbey Road à Londres et paru en 2019, et plus récemment en 2022, “The Big B’s” qui a remporté un franc succès, se hissant au rang des meilleures ventes du label. Un quatrième album, “The Four Seasons”, à paraître en octobre 2024, marquera le 300ème anniversaire de la création du chef-d’oeuvre de Vivaldi, revisité à travers le style Janoska.
Baptiste Bailly
piano jazz et compositions
Né en 1992 et découvrant le piano à l’âge de 15 ans, Baptiste Bailly se forme en autodidacte puis se perfectionne - auprès de grands pianistes qui lui inspirent une vision libre et éveillée de la musique. Après un cursus au pôle supérieur de Bourgogne, il décide de partir en Espagne où il découvre une musique généreuse, puissante, organique. Il passe quelques mois à Barcelone où il étudie aux côtés d’Albert Bover, puis c’est à Valencia qu’il décide de s’installer en 2016, motivé par de riches rencontres qui lui permettent d’intégrer la scène espagnole. Il collabore ainsi avec de nombreux artistes aux esthétiques diverses parmi lesquels Carles Denia, Federico Nathan, Ales Cesarini, Roxane Arnal, Matt Baker, Efren Lopez et Elma Sambeat. Il enregistre aux côtés d’Ales Cesarini et de David Gadea un premier album en trio, qui sort en 2019 sous le label Freshsound New Talent et démontre une alchimie subtile entre impressionnisme français, world music et flamenco - fruit de plusieurs années passées à voyager entre la France et l’Espagne. 2021 est marquée par la sortie, sous le label allemand Neuklang, de l’album “Suds”, premier opus en piano solo ; cette même année voit la création de “Muerto de Amor” avec Elma Sambeat, sur les traces du poète espagnol Federico Garcia Lorca. L’année suivante sort chez DixieFrog l’album “Elior”, fruit de sa collaboration avec la chanteuse guitariste Roxane Arnal et qui laisse libre cours à une folk onirique touchante. Dernière parution en date : l’album “Storyboard” en duo avec le guitariste Gwen Cahue, paru en septembre 2023 et qui évolue dans un univers aux confins du jazz, des musiques du monde, de l’écriture néo-classique et des musiques de films. Dernière parution en date : l’album “La Fascinante” (Bayard Musique/Label Ouest), septembre 2024.
Sirba Octet
En 2003, le violoniste Richard Schmoucler prend le pari de créer un ensemble à mi-chemin entre l’académisme classique et la musique traditionnelle d’Europe de l’Est. Il s’associe à cinq de ses amis musiciens membres des orchestres de Paris, du National de France et de l’Opéra de Paris, à un pianiste, un cymbaliste et à l’arrangeur Cyrille Lehn pour former le Sirba Octet. L’ensemble se produit en France et à l’étranger dans des festivals et salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, le Théâtre de la Ville, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie d’Ekaterinbourg, le Musikverein de Vienne, le Tokyo City Concert Hall, l’Européen, la Cigale, l’Espace Pierre Cardin à Paris... Si la virtuosité et l’émotion sont inévitablement présents dans ces airs marqués par l’errance des peuples, c’est la couleur, la richesse et l’inventivité de la réécriture musicale propre au Sirba Octet qui viennent révéler ces thèmes si souvent fredonnés. De fait, cet ensemble qui excelle hors des circuits traditionnels en s’attachant à réunir les genres réussit le pari de créer des programmes musicaux qui mêlent musique de chambre et formation symphonique. La singularité du projet porté par le Sirba Octet le déplace ainsi dans un univers musical original et inédit : celui du “Classic World”. C’est à l’occasion des 20 ans de la création de l’ensemble qu’est sorti en 2023 l’album Tsuzamen, septième album du Sirba distribué sous le label Sirba Records - label récemment créé par l’ensemble - et qui inaugure une collection discographique exclusivement disponible sur la boutique du Sirba Octet ainsi que sur toutes les plates-formes digitales. Un anniversaire placé sous le signe de l’audace, de l’enthousiasme et de la création !
Compagnie Les Chanteurs d’oiseaux
Durant leur enfance, Jean Boucault et Johnny Rasse sont voisins dans un village tout près de la Baie de Somme. Fréquentant les mêmes lieux, ils découvrent très vite leur don pour les imitations de cris d’oiseaux. Ils le peaufinent alors pour briller lors des concours de chants d’oiseaux, notamment celui d’Abbeville, le plus réputé. Grâce à leur talent, les Chanteurs d’oiseaux participent à des émissions radiophoniques et télévisuelles, à la soirée de clôture du Festival animalier de Namur et se retrouvent sur scène, en 2006, avec le pianiste, compositeur et improvisateur Jean-François Zygel. Avec ce dernier, ils participent au Cabaret Classique sur France Musique, à une improvisation sur le film Nosferatu de Murnau et au programme “Vers le ciel”. En 2016, ils sont les invités de La Folle Journée de Nantes. Ils collaborent à des projets artistiques avec des artistes tels que Pierre Hamon, François Salque, Geneviève Laurenceau, Lidija Bizjak et Vincent Peirani, Yannick Jaulin, Bertrand Belin. En mai dernier, ils publient aux éditions les Arènes le livre très vite devenu best-seller “Chanteurs d’oiseaux”. Ils ont publié en mai 2023 aux éditions Les Arènes le livre très vite devenu best-seller Chanteurs d’oiseaux.
Ensemble Aedes
Fondé en 2005 par Mathieu Romano, Aedes est le fruit d’une aventure humaine : fidèles à l’ensemble, les chanteurs partagent avec leur chef une même ferveur pour l’art choral qu’ils servent au plus haut niveau. Explorant toutes les époques, de la musique baroque aux oeuvres a cappella des XXe et XXIe siècles, jusqu’à la création contemporaine, l’ensemble se distingue avec des programmes originaux - spectacles mis en scène, fruit de collaborations avec des artistes issus d’univers différents (danse, théâtre, arts visuels...) et d’incursions dans d’autres univers musicaux tels que la chanson française ou le flamenco. Dans la continuité de son programme “Lamento” avec la cantaora Rocío Márquez, Aedes invite pour la saison 2024/25 le maître Masato Matsuura, acteur de théâtre nō. Doué d’une grande présence scénique, Aedes est salué et régulièrement invité en tant que choeur d’opéra sur les plus belles scènes lyriques de France. L’ensemble se produit ainsi sur des scènes prestigieuses en France - Philharmonie de Paris, Opéra Comique, Théâtre des Champs-Élysées, Opéra de Paris, Théâtre du Châtelet, Palais de Chaillot -, dans d’importants festivals - Aix-en-Provence, La Chaise-Dieu, de Besançon, Radio France Occitanie, les Rencontres Musicales de Vézelay - et sur plusieurs scènes européennes, notamment à Vienne (Konzerthaus), Amsterdam, Cracovie et Grenade (Festival International de Musique et de Danse). S’attachant à faire rayonner le chant choral partout et pour tous, Aedes se produit également en région, imaginant des programmes variés, susceptibles de faire se rejoindre les mélomanes avertis et profanes. La musique du XXe siècle et la création contemporaine tiennent par ailleurs une place essentielle dans les activités de l’ensemble ; sa riche discographie consacrée au répertoire a cappella sacré et profane de cette période a de fait reçu l’accueil enthousiaste du public et de la critique. Aedes collabore avec des formations renommées dans l’interprétation des chefs-d’oeuvre du répertoire vocal et instrumental : Les Siècles, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Latvian Radio Choir... Il oeuvre enfin au développement du chant choral en initiant chaque année une véritable saison d’actions culturelles. À partir de la saison 2022/2023, il s’établit à l’Abbaye de Saint-Riquier, dans la région des Hauts-de-France, afin de créer un Pôle Régional d’Art Vocal, en partenariat avec le Département de la Somme. La fondation d’entreprise Société Générale C’est vous l’avenir est le mécène principal de l’ensemble Aedes. L’ensemble Aedes est soutenu par le Ministère de la Culture à travers son conventionnement en DRAC Hauts-de-France et les aides du Centre National de la Musique. L’ensemble est aussi soutenu par le Conseil régional des Hauts-de-France et le Conseil départemental de la Somme. Il reçoit par ailleurs des aides ponctuelles de la Fondation Bettencourt Schueller, de la Fondation Orange et de l’Association des Amis de Francis Poulenc. L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artiste associé. Il est Lauréat 2009 du Prix Bettencourt pour le chant choral, membre de la FEVIS, du PROFEDIM, de Tenso (réseau européen des choeurs de chambre professionnels) et d’ARVIVA.
Canticum Novum
En redécouvrant et interprétant des répertoires de musique ancienne, Canticum Novum tisse des liens entre la musique d’Europe occidentale et le répertoire du bassin méditerranéen, riche de l’union du monde chrétien et d’un Orient marqué d’une double hérédité juive et mauresque. Ces programmes reflètent en même temps une autre ambition de Canticum Novum : celle de positionner l’aventure humaine et l’interculturalité au coeur de ses projets et d’interroger sans cesse l’identité, l’oralité, la transmission et la mémoire. Créé par Emmanuel Bardon en 1996, l’ensemble est depuis 2021 en résidence pérenne à l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne. Il organise chaque année depuis plus de dix ans dans la Loire un festival de musique ancienne et de musiques du monde autour de la rencontre des peuples et des cultures : le Festin Musical. L’ensemble Canticum Novum est conventionné par le Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le département de la Loire et la Ville de Saint-Étienne. Canticum Novum reçoit ponctuellement l’appui de l’ADAMI, du CNM et de la SPEDIDAM.
Céline Scheen
soprano
Grâce au soutien de la fondation Philippart, Céline Scheen a complété sa formation à la Guildhall School of Music and Drama de Londres auprès de Vera Rosza. Elle se produit aujourd’hui dans les plus grands festivals et les plus grandes salles, sous la direction de chefs prestigieux. Passionnée de musique ancienne dont elle se plaît à illustrer toute la diversité, elle privilégie dans ses concerts un répertoire allant principalement de la musique madrigalesque de la Renaissance, jusqu’à la fin de la période baroque. Entretenant une collaboration privilégiée avec Le Banquet Céleste dirigé par Damien Guillon, elle a enregistré plusieurs disques avec cet ensemble, notamment le Psaume 51 BWV 1083 de Bach (2016), et les albums “Affetti amorosi” consacré à Frescobaldi, et “Trinitatis” consacré aux Cantates de Bach. Dans le même temps fidèle partenaire de Christina Pluhar, elle chante avec L’Arpeggiata lors de tournées en Europe, aux États-Unis et en Asie. Passionnée de la rencontre des arts, elle collabore avec le ballet contemporain Pina Bausch, partage la scène de la Cigale avec le DJ Arnaud Rebotini et participe en 2024 à une nouvelle création du chorégraphe Alban Richard : “Come kiss me now”. Céline Scheen enseigne depuis 2019 le chant au Conservatoire Royal de Liège, et anime à la RTBF une chronique hebdomadaire intitulée “La Passion selon Céline”.
Chœur d’Angers Nantes Opéra
Le Choeur d’Angers Nantes Opéra est la force vive de la maison, avec ses vingt-huit artistes permanents, ses deux pianistes chefs de chant et son chef de choeur Xavier Ribes. Présent cette saison sur les scènes du Théâtre Graslin à Nantes, de l’Opéra de Rennes et du Grand-Théâtre d’Angers, pour Béatrice et Bénédict et pour Tosca, le Choeur d’Angers Nantes Opéra a en outre interprété la Messa di Gloria de Puccini en février 2024, avant d’interpréter, en juin, le Requiem de Verdi avec l’Orchestre National des Pays de la Loire et son directeur musical Sascha Goetzel. Un programme de travail copieux, complété par la série “Ça va mieux en le chantant” dont il est l’un des inspirateurs, par un concert de Noël avec les choeurs de la cathédrale, et une invitation prestigieuse à l’Opéra national du Rhin au printemps 2024, pour un Lohengrin de Wagner présenté à l’Opéra de Strasbourg et à La Filature à Mulhouse, dans une mise en scène de Florent Siaud.
Les Musiciens de Saint-Julien
Inspirés par l’intime conviction de leur fondateur, flûtiste et tête chercheuse François Lazarevitch, Les Musiciens de Saint-Julien évoluent depuis 2006 en électrons libres sur les chemins du baroque en recoupant sources orales et écrites. Leurs affinités partagées avec musiciens et répertoires traditionnels fécondent leurs premiers projets, avec lesquels entre bientôt en résonance tout un archipel musical savant ancien et baroque - même sens inventif des couleurs, même énergie jaillie du mouvement dansé, même sensibilité poétique. Les Musiciens de Saint-Julien raniment des fonds musicaux endormis, mais pas uniquement, dans une approche à la fois érudite et intuitive, enracinée dans les pratiques populaires et passée au filtre d’une appropriation exigeante, virtuose et passionnée. Tout en cette alchimie est unique et identifie l’ensemble plus encore que la référence à la confrérie des violonistes danseurs qui lui donne son nom : le relief et l’élégance des lignes, la flexibilité des phrasés chaloupés, la richesse d’un instrumentarium ancien rare d’où émergent flûtes et musettes, le feu intérieur électrisant jusqu’aux oeuvres les plus connues de Bach, Vivaldi ou Purcell, le naturel de l’expression qui rend si familière et pourtant si neuve chaque interprétation. Au fil de concerts, de tournées en France, en Europe et en Amérique - prochainement au Volcan, Scène nationale du Havre où l’ensemble est en résidence, au Théâtre des Champs-Élysées, Salle Cortot (Paris), à la Seine Musicale, au Théâtre de Caen, aux Grands concerts à Lyon, aux Musicales de Normandie... - et de seize CDs labellisés Alpha Classics, Les Musiciens de Saint-Julien ont affermi une présence forte sur la scène française et internationale, qui fait l’unanimité auprès du public comme de la presse spécialisée. Ses dernières parutions discographiques chez Alpha Classics sont Beauté barbare : Georg Philipp Telemann et les musiques populaire d’Europe de l’Est, et The Queen’s Delight : Ballades, grounds et contredanses de l’Angleterre du XVIIe siècle. Les Musiciens de Saint-Julien sont en résidence au Volcan-Scène nationale du Havre. Ils conventionnés par le Ministère de la Culture - DRAC de Normandie et bénéficient du soutien de la Région Normandie et de la Ville du Havre.
Salomé Gasselin
viole de gambe
Figure emblématique d’une nouvelle génération, Salomé Gasselin redonne des couleurs à son instrument fétiche : la viole de gambe. Traçant une route ponctuée de nombreuses récompenses (Premier Prix à l’unanimité du Gianni Bergamo Music Award 2020 à Lugano en Suisse, Deuxième Prix du Concours Bach-Abel 2020 à Köthen en Allemagne), elle a fait paraître chez Mirare un premier album, “Récit ”, qui fait “vibrer la viole de gambe” (Le Monde) et la classe parmi les promesses de l’année 2023. En 2024, elle est nommée dans la catégorie “Révélation Soliste instrumental” des Victoires de la Musique Classique. Ayant cru longtemps que le rugby lui apporterait ses premières victoires, Salomé choisit rapidement la musique comme terrain de jeu favori. Elle se forme au CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne Muller avant de poursuivre en Hollande au Koninkijk Conservatorium de La Haye dans la classe de Philippe Pierlot et enfin en Autriche au Mozarteum de Salzburg avec Vittorio Ghielmi. Parallèlement à son parcours musical, elle suit des études de Lettres modernes à l’Université Paris X. Jouant en ensemble et musique de chambre avec les ensembles Pygmalion, Jupiter, Masques, Ratas del Viejo Mundo, Le Poème Harmonique ou Capriccio Stravagante, dans des salles telles que le Wigmore Hall, Musikverein de Vienne, la Philharmonie de Paris, le Forbidden City Concert Hall de Bejing, la Philharmonie de Berlin ou l’ElbPhilarmonie de Hambourg, on la retrouve en soliste notamment à La Folle Journée de Nantes ou à La Roque d’Anthéron, aux côtés d’Emmanuel Arakélian à l’orgue, de Justin Taylor au clavecin et de Mathias Ferré à la viole de gambe. Elle explore également avec le claveciniste néerlandais Emmanuel Frankenberg et le flûtiste espagnol Pablo Sosa del Rosario le répertoire français et allemand écrit pour leurs instruments. On la retrouvera au printemps 2024 en duo avec le théorbiste Jonathan Zehnder dans un programme Bach/Biber à Ohrdruf, et en récital solo à Weimar dans le cadre du Thüringer Bachwochen. Afin d’aborder un répertoire qui lui est très cher, elle créera cette année également son propre consort de violes. Salomé est professeur au Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille qui l’a vue créer en 2021 la classe de viole de gambe. Elle joue une basse de viole de Simon Bongars faite à Paris en 1653.
Gaëlle Solal
guitare
Fille de parents mélomanes, Gaëlle Solal découvre la guitare classique à 5 ans et, dès l’année suivante, s’inscrit au Conservatoire de Marseille. Âgée de seulement 16 ans, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, qui lui décerne trois ans plus tard le Premier Prix de guitare à l’unanimité. Poursuivant des études en master à la Hochschule für Musik de Cologne, elle devient en 1998 la première française à remporter le prestigieux concours d’Alessandria et gagne par la suite douze autres prix dans des concours nationaux et internationaux. Résidant en Andalousie à partir des années 2000, où elle enseigne aux Conservatoires Supérieurs de Cordoue et de Séville, elle continue de se perfectionner en suivant des master classes à travers le monde, et se produit au sein du duo Astor. Reprenant une carrière solo, elle gagne le Deuxième Prix de la Guitar Foundation of America et se produit sur des scènes prestigieuses dans plus de quarante pays. En 2009, une escapade au Brésil fait prendre un nouveau tournant à sa carrière : renonçant à l’enseignement, elle choisit de se consacrer pleinement à son amour infini pour la scène. Aimant naviguer d’un registre à l’autre, elle passe sans encombre du solo solennel en robe longue au duo clownesque Crazy Nails avec Boris Gaquere, de Bach aux Beatles, de la musique contemporaine à la musique baroque. Résidant à Bruxelles depuis 2011, Gaëlle Solal est une artiste engagée et solidaire, qui se bat à travers l’association Guitar’Elles, dont elle est la fondatrice, pour la présence et la visibilité des femmes dans le monde de la guitare. Son album “Tuhu” sorti en décembre 2020 chez Eudora Records a fait l’unanimité de la presse et du public.
Deborah Nemtanu
violon
Récompensée en 2001 d’un Premier Prix (première nommée) au CNSMD de Paris, Deborah Nemtanu multiplie les distinctions internationales : prix de l’Académie Maurice Ravel en 2001, quatrième Prix et prix spéciaux au Concours Jacques Thibaud en 2002, participation au Perlman Program (USA) en 2007, 2ème Prix du Concours Benjamin Britten de Londres en 2008 - couronné par un concert avec le Royal Philharmonic Orchestra. Nommée en 2005 premier violon solo de l’Orchestre de chambre de Paris, poste à haute responsabilité qu’elle occupe toujours aujourd’hui, elle se produit à ce titre comme soliste au Théâtre des Champs-Élysées, notamment dans le Concerto n°3 de Saint-Saëns, la Symphonie espagnole de Lalo, le concerto pour violon de Brahms ou les concertos de Bach, établissant au passage des relations de profonde confiance avec des chefs tels Andris Nelsons, Louis Langrée, Juraj Valčuha, Daniel Harding ou Sir Roger Norrington. Salué par la presse, son premier disque consacré à Saint-Saëns et Fauré avec l’Orchestre de chambre de Paris placé sous la direction de Thomas Zehetmair sort en 2013 chez Mirare. L’année suivante, Deborah s’associe à sa soeur Sarah pour l’enregistrement des concertos pour violon de Bach et de Schnittke (Naïve Records), et en 2016 les deux artistes enregistrent l’intégrale des duos pour deux violons de Bartók, cette fois pour Decca. Paraissent ensuite, en 2017 l’album “Eh bien dansez maintenant !” (Lalo et Ravel) avec La Symphonie de Poche, ses complices et partenaires privilégiés, en 2018 chez Pentatone un enregistrement du Double Concerto pour violon et piano de Martinů, avec la belle collaboration de Sarah Nemtanu et des soeurs Kodama, et tout récemment en janvier 2024 chez Mirare, un album avec La Symphonie de Poche,“Furiant”, qui associe des oeuvres pour violon de Dvorák, Brahms, Bartók et Ravel. Deborah Nemtanu a été nommée Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en février 2016. Elle joue un violon de Domenico Montagnana (1740) généreusement prêté par Monceau Investissements Mobiliers, société du groupe Monceau Assurances.
La Symphonie de Poche
La Symphonie de Poche est fondée en 2013 par Nicolas Simon, qui lui donne avec Lucas Henri, arrangeur historique de l’ensemble, sa forme instrumentale définitive en 2015. Autour de l’accordéon, clé de voûte de la formation, se déploient le quintette à cordes, la flûte traversière, les deux clarinettes (dont une basse), le saxhorn baryton et, de chaque côté, les résonateurs que sont la harpe et le marimba. Son esprit audacieux et sa sonorité singulière l’orientent vers des projets variés : “Eh bien, dansez maintenant !” avec la violoniste Deborah Nemtanu, “Le Parti d’en Rire” et “Boris Vian, l’écumeur de nuit” avec le comédien-chanteur Arnaud Marzorati, “Bourvil 100 ans” avec le chansonnier Emmanuel Pleintel, “Le Ring de Poche” avec le metteur en scène Édouard Signolet et l’illustratrice Cécile Pruvot, “Songs” avec la chanteuse Adèle Charvet, “Beethoven si tu nous entends...” - une symphonie-hommage composée par Robin Melchior qui est l’un des principaux arrangeurs de La Symphonie de Poche. Reconnue dans le paysage musical français pour la qualité et la pertinence de ses programmes, La Symphonie de Poche s’est déjà produite à la Philharmonie de Paris, à la Cité de la Musique et de la Danse de Soissons, à l’Opéra de Limoges, au Nouveau Siècle de Lille, au Théâtre de Sartrouville et au Théâtre de l’Hôtel de Ville du Havre, à la Salle des concerts du Conservatoire de Bruxelles, au Bal Blomet (Paris), au Théâtre Impérial de Compiègne, au Bateau-Feu de Dunkerque, au Théâtre de Cornouaille-Scène Nationale de Quimper... Son dernier album “Furiant” enregistré avec la violoniste Deborah Nemtanu et paru en janvier 2024 chez Mirare associe des oeuvres de Dvorák, Brahms, Bartók et Ravel. La Symphonie de Poche reçoit le soutien de La Caisse des Dépôts, mécène principal.
Ensemble El Sol
Chloé Sévère - Clavecin et direction
L’Ensemble El Sol est un ensemble de musique baroque dédié principalement à la musique espagnole et sud-américaine des XVIIe et XVIIIe siècles. Dirigé par la claveciniste Chloé Sévère, il a pour vocation de valoriser ce répertoire passionnant, pour la plupart tombé dans l’oubli. Classé en 2021 parmi les “Dix Révélations classiques” du Figaro, il a joué dans des lieux prestigieux en France et en Europe (Festival de Sablé, La Folle Journée de Nantes, Salle Cortot, Chapelle royale du Château de Versailles, festivals Via Aeterna, Le Rivage des Voix, Les Musicales du Pays de Maurs, la Ferme du Biéreau en Belgique, Festival La Folia en Suisse…). Dans ses choix de programmes, l’ensemble met à l’honneur les magnifiques brassages artistiques engendrés par les échanges qu’entretient l’Espagne avec le monde. Il retrace ainsi le parcours de compositeurs hors du commun qui, nourris par leurs voyages et leurs rencontres, nous laissent une musique imprégnée des cultures populaires, mariant souvent deux mondes aux antipodes. Travaillant au plus près des manuscrits d’origine, l’ensemble présente un travail de transcription, d’instrumentation, d’harmonisation dans certains cas et d’édition, invitant à la découverte de ce répertoire encore méconnu. Un enregistrement discographique intitulé “Reinas, Airs en espagnol à la cour de Louis XIII” est sorti en novembre 2019 sous le label Mirare.
Chœur Philharmonique de Tokyo
Fondé en 1956, le Choeur Philharmonique de Tokyo est le premier choeur professionnel créé au Japon. Ses membres sont tous diplômés de conservatoires de musique japonais et représentent le plus haut niveau de chant choral au Japon. Très présent à Tokyo avec environ 200 concerts par an, il se produit avec des orchestres japonais et avec des orchestres invités également ; il enregistre par ailleurs des musiques de films et des musiques pour la radio, la télévision ou encore pour son propre label, tout en consacrant une part importante de son activité à l’éducation musicale des enfants (interventions dans les écoles, ateliers musicaux pour les jeunes). Le Choeur Philharmonique de Tokyo se produit dans les Pays baltes, au Canada, en Finlande, aux États-Unis, et plus récemment en Europe et en France. Interprétant un répertoire très étendu, il se concentre plus particulièrement sur les créations d’oeuvres contemporaines de compositeurs de renommée internationale tels Einojuhani Rautavaara, Raymond Murray Schafer, Chinary Ung, Jonas Tamulionis, ou encore Perttu Haapanen ; de fait, il a interprété jusqu’à présent 211 commandes créées en première mondiale - assurant notamment la création de Toru Takemitsu, “Wind Horse”, qui fait désormais partie du répertoire des chorales internationales - et joue par là même un rôle important dans la diffusion de la musique chorale contemporaine dans le monde. Dirigé par Kazuki Yamada, qui est actuellement l’un des chefs les plus en vue sur la scène japonaise aussi bien qu’internationale, le Choeur travaille en étroite collaboration avec Nobuaki Tanaka, Wolfdieter Maurer, Chifuru Matsubara, Kenji Otani, Hiroyuki Mito et Shigeru Yamada.
Pierre Hamon
flûtes du monde
Après avoir participé dans les années 80, comme flûtiste à bec, au développement en France des musiques anciennes et particulièrement de la musique médiévale - il fut notamment membre de l’ensemble Gilles Binchois, fondateur et co-directeur d’Alla Francesca jusqu’en 2019, et initiateur de projets et enregistrements consacrés à l’oeuvre de Guillaume de Machaut -, Pierre Hamon mène depuis 1995 une collaboration soutenue avec Jordi Savall. Afin d’approfondir sa connaissance des musiques anciennes, il s’intéresse de près aux musiques traditionnelles d’Europe puis des autres cultures, devenant en 1998 disciple du Pandit Hariprasad Chaurasia, grand maître de la musique hindoustanie et de la flûte Bansuri. Sa perpétuelle recherche des gestes et sons fondamentaux de l’humanité l’amène ensuite à explorer l’univers fascinant des flûtes et civilisations pré-colombiennes et des traditions amérindiennes, en relation avec la nature et les chants d’oiseaux. Beaucoup de ses enregistrements ont été salués et primés par la critique internationale (Diapasons d’or de l’année, nomination aux Victoires de la Musique...). Invité en 1994 à créer au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris la première classe de flûte à bec en France, il y enseignera jusqu’en 2023 après avoir l’année précédente intégré l’équipe pédagogique du master de Musique médiévale à la Haute École de Musique de Genève. Donnant régulièrement des master classes à l’invitation de grandes institutions de musique ancienne telles que la Schola Cantorum Basiliensis, le Conservatoire d’Amsterdam ou le Royal College of Music de Londres, il est aussi le compositeur et réalisateur de la musique originale du film d’animation Pachamama, nommé aux Césars 2019.
Hanna Salzenstein
violoncelle
Formée par Raphaël Pidoux au Conservatoire de Paris, Hanna Salzenstein se produit dans de nombreux festivals - La Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron et les Sommets Musicaux de Gstaad… - et en soliste notamment avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog à la Seine Musicale dans le cadre de l’académie Philippe Jaroussky. Étudiant le violoncelle baroque dans la classe de Christophe Coin, elle intègre l’ensemble Le Consort aux côtés de Justin Taylor, Théotime Langlois de Swarte et Sophie de Bardonnèche, ensemble qui s’est produit en France et en Europe sur de très nombreuses scènes, notamment à l’Auditorium de Radio France où Hanna a partagé la scène avec Christophe Coin à l’occasion d’un weekend de trois concerts consacrés à Vivaldi. Membre du Duo Adama avec la pianiste Fiona Mato, membre co-fondateur également, avec Fiona Mato et Théotime Langlois de Swarte, du Dichter Trio qui est devenu artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac et a fait à l’automne 2023 ses débuts à la Philharmonie de Paris, elle a sorti début 2024 chez Mirare son premier album solo, “E il violoncello suonò”, consacré à l’émergence du violoncelle soliste en Italie au début du XVIIIe siècle et qui a été récompensé d’un Diapason d’or Découverte.
Chœur Label Diva
Fondé en septembre 2019, Label Diva est un choeur mixte qui a pour objet la pratique du chant amateur en collaboration avec des artistes professionnels, dans une démarche participative et collaborative. Créée en janvier 2020, l’association se donne la possibilité de fonctionner en réseaux et en collaboration avec d’autres structures artistiques et culturelles. Les répétitions ont débuté au Labo Diva, dont le nom de l’ensemble est inspiré, espace de “divagation urbaine et artistique” situé à Nantes. En plus des répétitions régulières dans des salles rezéennes et de la métropole nantaise, le choeur Label Diva programme des week-ends de travail et des temps de résidence qui lui permettent de travailler avec des professionnels invités (chorégraphe, coach vocal), de préparer un évènement musical ou d’expérimenter le collectif hors les murs.
La Chimera
C’est en 2001 qu’a été fondé par Sabina Colonna Preti le consort de violes de gambe La Chimera, qui depuis sa rencontre avec Eduardo Egüez a immédiatement pris de nouvelles formes et déployé de nouvelles ailes. Tout en conservant sa caractéristique sonore d’ensemble de violes, l’ensemble est devenu une formation à géométrie variable composée d’artistes de renommée internationale et dont l’activité se concentre sur la création de projets originaux, avec un intérêt particulier pour les liens entre le monde ancien et le monde moderne. De nombreuses réalisations primées par la critique sont venues émailler son parcours depuis quelques années : citons notamment Buenos Aires Madrigal (madrigaux italiens du XVIIe siècle et tangos argentins), Tonos y Tonadas, qui mêlait le baroque espagnol et le folklore latino-américain actuel, le disque La Voce di Orfeo, autour du célèbre ténor Francesco Rasi auquel Monteverdi confia le rôle d’Orphée, puis Odisea Negra, qui mêlait des musiques des griots africains, des musiques anciennes de Cuba et du Pérou, et le folklore actuel d’Amérique Centrale. Le répertoire du baroque sud-américain à proprement parler est lui aussi fortement représenté par La Chimera, avec des programmes tels que Splendeurs mexicaines et El Cancionerio Musical de Gaspar Fernandez, qui ont suscité l’enthousiasme du public. En 2014, le programme Misa de Indios - Misa Criolla marquait le cinquantenaire de la création de la célèbre messe de l’Argentin Ramirez, présentée aux côtés d’oeuvres du baroque colonial sud-américain et de compositions d’Eduardo Egüez ; enregistré par le label français La Música, ce projet a rencontré un succès public phénoménal depuis sa création avec plus de 100 concerts donnés en France et en Europe et plus de 10 000 disques vendus. Sont parus depuis l’album Gracias a la Vida (2018), Fuga y Misterio (2020), le disque Dowland, Lachrimæ (2021), et plus récemment en 2022 Iguazú, dernier volet du triptyque de la Chimera consacré aux musiques sud-américaines.
Ensemble Magnétis
Dirigé par le violoniste Sébastien Bouveyron et constitué de musiciens jouant à la fois dans des orchestres modernes et des ensembles sur instruments “historiques”, l’Ensemble Magnétis s’est lancé dès sa création, fin 2013, dans deux types de projets : certains concerts mêlent différents styles et époques autour d’une thématique précise (Exotisme et métissage, Hommage à Glenn Gould...) ; d’autres s’attachent à une période ou à un compositeur en particulier (Musique sacrée de la Renaissance, Les Sept dernières paroles du Christ de Haydn...). Chaque programme se nourrit d’un travail de recherche qui met en résonance la musique avec de nombreux domaines (peinture, histoire de l’art, philosophie...) pour tenter de comprendre le fonctionnement et l’originalité propres à chaque oeuvre, et d’en proposer une interprétation riche et personnelle. L’ensemble est resté trois ans en résidence au Trident, Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, où il a pu créer de nombreux projets, et continue de donner des concerts dans tout le département de la Manche - festivals Via Aeterna, L’été musical de Barfleur ou Mission on the roc à Granville, mais aussi dans des monuments classés ou des églises rurales. Il se produit également à l’étranger - notamment en Allemagne, en Écosse dans le cadre du Cottier Chamber Project de Glasgow et ailleurs en France, notamment à la Folle Journée de Nantes. L’Ensemble Magnétis est soutenu par le Département de la Manche et la SPEDIDAM.
Les Ombres
Co-dirigées par Sylvain Sartre et Margaux Blanchard, Les Ombres se distinguent dans le paysage baroque d'aujourd'hui. Investi dans des projets de musique de chambre en trio ou quatuor, et dans des créations scéniques plus importantes aux côtés de solistes chanteurs, comédiens ou danseurs, l'ensemble s'attache à créer des spectacles à l’atmosphère unique - jeux de scène, lumières et projections vidéo réunis étant entièrement mis au service de la musique. Il n'en inscrit pas moins son travail dans la lignée musicale des pionniers du baroque : partant à la découverte des chefs-d’œuvre oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles, auxquels il donne un second souffle sans jamais en trahir l'écriture, il s'intéresse, plus largement, au rayonnement de la musique française à travers l'Europe. L'ensemble s'est produit sur de prestigieuses scènes d’opéra et dans de grands festivals (Ambronay notamment), et ses disques ont été largement salués par la critique. Les Ombres sont en résidence à l'Opéra Orchestre National de Montpellier. L'ensemble bénéficie du soutien de la Fondation Orange, de la DRAC et de la Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. “Artiste en résidence” à la Fondation Singer-Polignac, Les Ombres sont membres de la FEVIS et de la PROFEDIM.
Claire-Marie Le Guay
piano
Claire-Marie Le Guay est pianiste concertiste et soliste internationale, lauréate de nombreux concours internationaux et des Victoires de la Musique Classique. Elle s’est produite avec les plus grands chefs d’orchestre, notamment Daniel Barenboim et Louis Langrée. Elle a gravé plus d’une vingtaine d’enregistrements, dans un large répertoire allant de Bach à la musique contemporaine et qui ont tous reçu de brillantes récompenses (Gramophone, “Choc” de Classica, Maestro de Pianiste). Pédagogue passionnée de transmission, Claire-Marie Le Guay enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CSMDP) depuis 2001. Directrice du Festival international de musique de Dinard de 2018 à 2023, elle est en charge de la programmation des concerts à la Grande Scène du Chesnay depuis 2019 et à la Maison de la musique de Nanterre depuis 2022. Elle est l’auteur de deux ouvrages : La vie est plus belle en musique et de C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière (Flammarion, 2018 et 2022).

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